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ELLE RE-DÉBLOG
13 février 2007

rassemblement

nuit_des_tempsQuand j’étais jeune et belle (comme dirait mon fils) j’avais lu ce livre avec délectation. Il y a d’ailleurs une scène divine où l’auteur décrit l’abandon du Pharaon (qui n’en est pas moins homme) aux mains de toutes ses petites reines. Mmmhh……

mais qu’est-ce que j’écris ? comme d’habitude, je m’égare.

Je voulais juste vous parler de ce pauvre Osiris, dont le corps a été découpé en morceaux par son ingrat de frère.

Je vous assure, on ne peut pas faire confiance aux hommes. Regardez Isis, qu’est-ce qu’elle fait, elle, aussitôt ? Eh bien elle se met en quête de tous les morceaux de son homme/frère/bien-aimé (on ne peut pas faire plus dévouée, franchement), - sauf le morceau principal, damned! Elle ne l’a pas retrouvé!!!

Ensuite avec tout son amour (et avec une de ses sœurs aussi, les sœurs c’est bien, beaucoup mieux que les frères je vous le dis) elle a reconstitué le corps d’Osiris, et même la partie manquante, qui il faut bien le dire était la seule indispensable puisqu’Isis, comme toute nana normalement constituée avait une idée derrière la tête, enfin plutôt un peu plus bas: lui faire des petits mamours et accessoirement un enfant.

Pourquoi je vous raconte tout çà ? Déjà parce que c’est hyper intéressant et que je ne vois pas comment vous auriez pu continuer à vivre sans le savoir

et aussi pour répondre à Bénédicte :

je me sens comme Osiris.

je suis en train de faire mes courses, et au milieu des boîtes de conserve, en sortant la liste de ma poche, tiens qu’est-ce que je trouve ? Un morceau de moi.

J’astique les sols et que vois-je sous les meubles ?? Un autre morceau.

Je vais nager et qu’y-a-t-il sous mon maillot de bain ? Eh oui. Encore un.

Et ainsi de suite.

Or, je n’ai pas d’Isis sous la main pour me recoller !

C’est profondément injuste, mais c’est comme çà.

alors trou de souris, rassemblement et tutti quanti... un vaste programme..

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12 mars 2007

aimer

Une sensation nouvelle est née en moi avec mon premier enfant, un sentiment ingénieux, imaginatif, comme si mon cœur, après la naissance de chacun de mes enfants, était devenu plus éminent, plus voluptueux, plus vivant,

PICT3194nollan_paquerette_2_mai_06

je déborde tellement d’amour que j’en glisse dans chaque geste quotidien, dans le linge que je lave, que je plie après y avoir mis des bisous, dans les objets sur lesquels je dépose un sourire avant de les ranger,

PICT3979killian_cueille_de_l_herbe_juin06

d’une main douce j’ouvre la fenêtre, je me laisse interpeller par la lumière du soleil qui va caresser la vie de mes filles, de mon fils, et un dialogue muet s’établit entre mon cœur gonflé d’amour et le vaste ciel.

JB_et_son_lion_1994_50_

J’ai envie d’embrasser mes enfants, de les serrer contre moi, mais tout autant d’aimer plus fort, plus large, plus loin,

PICT3695main

c’est comme si « la moi/femme extérieure «  s’était dissoute pour laisser tout doucement une ‘moi/femme intérieure’ se renouveller et se recharger d’amour.

et depuis que je suis mère et grand-mère, j’en ai tant, de cet amour à donner,

et dans cette délicieuse nécessité, je réalise que plus je donne, plus il me reste à donner

PICT5906_mains_d_Elodie_et_Laurent_nov_2006

l’amour se répand autour de moi, me façonne, me montre comment vivre,

indépendamment de moi le contenu de mon cœur devient utile à tout, m’élève et me nourrit,

d’une nourriture suffisante,

il ne saurait en être autrement, puisque ce que j’éprouve pour mes enfants et pour mes petits-fils est un amour

Inconditionnel coeurs_volants

et je me mets à penser aux personnes que j’aime, - est-ce que, parfois, je ne les juge pas ?

mais qui me permet de juger ?

Ne m’arrive-t-il pas d’éprouver de la rancœur ?

Est-ce que je les aime encore lorsqu’ils ne sont plus aimables ?

alors je me pose la question :

la seule condition d’aimer ne serait-elle pas d’aimer sans condition ?

mains

« Il n’existe aucun lien de causalité entre le comportement des gens et l’amour que l’on éprouve pour eux. L’amour du prochain est comme une prière élémentaire qui vous aide à vivre »

© Etty Hillesum, (Lettres de Westerbork)

PICT5603pied_pied_de_Nollan

25 mars 2007

le fils du bûcheron

Il était une fois le fils d’un bûcheron.

Il coupait des troncs d’arbres. arbre_roux

A la vue de l’un des fûts complètement tordu, le père, tout pas content, dit à son fils

» Ô monsieur mon fils, comme vous êtes bête ! Comme vous me semblez niais ! Si votre ramage se rapporte à ce tronc d’arbre, vous n’êtes certainement pas le phénix de ces lieux!« tronc_d_arbre

- Papou, «  rétorqua le fils sans se démonter, « nous en trouverons l’utilisation, car aucun arbre ne pousse en vain »

Peu après, des artisans devaient construire un charmant petit chalet, mi-suisse mi-belge, tout truffé de niches et de petits bidules tordus.

chalet

Or, une courbure particulière leur posa problème. Le bûcheron père se souvint alors du vilain petit canard tronc, apparemment si difficile à utiliser, mais qui conviendrait parfaitement pour cet usage.

C‘est ainsi que ce tronc d‘arbre tordu, qui avait de justesse échappé au débitage en allumettes, a trouvé toute son utilité.

Si le tronc avait envié les autres canards, s‘il avait tenu à être bien droit comme les autres, il n‘aurait pas pu occuper cette place particulière dans le chalet.

Voilà ce qui l‘a néanmoins élevé au rang de fût d’honneur.

Tout comme ce tronc déformé, laissons à chacun le droit qu’il a à occuper sa place, unique, parfaitement adaptée à ses dons et à sa personnalité.

Acceptons nos différences

et celles des autres. arbre_rose

© Ambre

28 mars 2007

TOUS LES HOMMES SONT ÉGAUX ...

………..SURTOUT LES FEMMES

Une femme est attentive, elle vous demande si votre journée a été bonne et elle écoute vos récriminations, 

Une femme est attentionnée, elle aime passer du temps à vos côtés et elle sait ce que vous attendez d’elle,

Une femme prend soin de vous lorsque vous êtes malade (et même lorsque vous ne l’êtes pas)

Une femme a envie que vous lui parliez de vous, et elle vous écoute vraiment,

Elle ne préfère pas qu’on lui fiche la paix pour regarder le foot à la télé,

Une femme est affectueuse - très affectueuse même,

elle n‘a pas besoin de circonstance particulière pour vous dire qu‘elle vous aime

Une femme apprécie ce que vous faites - quand vous le faites.. - et ne trouve pas que c’est un dû,

Une femme sait vous demander pardon lorsqu’elle s’est trompée

Elle sait aussi vous dire merci lorsque vous l’avez aidée

Une femme a toujours du temps, juste pour être avec vous,

Une femme s’émerveille de vous avoir à ses côtés

Avoir une femme,

Messieurs,

C’est l’avantage que vous avez sur nous.

xd05nzkk

29 mars 2007

un jus d'citron ?

escalier_fleuri2900

Peut-être la vie nous a-t-elle donné une santé précaire, un travail mal payé, un temps d’épreuves familiales..

Peut-être la vie ne nous a-t-elle rien laissé.

Enfin,

rien.........

sans doute nous reste-t-il

un cerveau pour penser

,

sans doute possédons-nous

un cœur pour aimer

! ?coeurs_Jia

Alors,

qu’allons-nous en faire?

Si la vie ne nous a donné qu’un citron, pourquoi ne pas en faire une citronnade

puis la partager?

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27 mars 2007

Ne plus croire c'est surtout ne plus croire dans

Ne plus croire c'est surtout ne plus croire dans l'humanité.
@ Arthi

A se demander ce qui est préférable, croire, faire confiance, et du coup se trouver à la limite de la poiritude ?

Dans un monde qui glisse lentement vers la haine humanitaire, on me dit souvent que je suis « gentille » (traduire : « crétine des Alpes »)

Je me laisse massacrer les malléoles avec une grosse valise plutôt que d‘écraser, je me laisse traiter d’ »esprit lent » (nounoune en Québécois),

ben oui, je préfère être lente que méchante, même si entre bonne et .onne il n’y a qu’une faute de consonne.

Mais tant va la poire bête que devenue blette elle explose. Il en va de la salubrité publique, de la vie en société, et même de la vie de ménage.

Tout cela avec beaucoup d’humour. Car entre amour et humour, il n’y a qu’un glissement phonétique.

bananierMVC_500S

Quand(avec un d, c'est mieux), on ne croit plus en Dieu, ça veut dire qu'on y a cru un jour...Et les gens qui y croient, seraient-ils lâches ? Si Dieu est aussi sympa que les intégristes de toutes religions le prétendent, je crois qu'il faut pas mal de courage (ou d'inconscience).

@GdeB

Pour ce qui est de l‘orthographe, tu as évidemment raison.

Mais j’aime accommoder l’orthographe à mon humeur. C’est ainsi que l’adverbe se transforme en locution quant il me plaît de pouvoir faire la liaison, et que les bisous sont des bizoux pour ceux que j’aime d’amour.

Croire en Dieu, c’est-à-dire croire en l’amour, ne me parait pas lâche.

Ce qui l’est, c’est de s’abaisser à des persécutions nationales, raciales, religieuses, politiques, c’est d’opter pour le mal, de provoquer des catastrophes dans l’univers.

L’inconscience, c’est de répartir inintelligemment et injustement la nourriture parmi tous les êtres vivants, de brûler les surplus ou de les jeter à la mer au lieu de les donner à ceux qui ont faim.

Le manque de courage, c’est de remettre tout cela sur le dos de Dieu au lieu de prendre nos responsabilités.

rivi_re_for_t_redimPICT6442

(tout le monde n’a pas la chance d’avoir une Source..)

Avis à la populace, le jeu " devient un canard déchaîné"
Est en cours de parution, c’est très amusant.....
Ceux qui auraient des regrets de n’avoir pas participé le peuvent encore.
Il n'y a aucune censure et je publie tout !
@Philippe

Ahahahahahahah je t’ai demandé de m’emmemer danser, pas de faire de la pub pour toi sur mon blog! - et je suis en train de faire une parodie de mon propre blog ! Pourquoi veux tu que je t’envoie çà en messagerie ? C’est trop compliqué pour moi !!!!!

Signé : la crétine des Alpesdanse

Belle lurette,

Samuel,

Balaline,

Laurence,

Sylvie,

Gérard,

Lung Ta,

je vous remercie pour vos derniers comm ! jonquille2_redim

16 avril 2007

aimer

aimer la libère à grands flots

aimer la pousse vers lui,

aimer affole ses sens et sa conscience

aimer la pousse à oser et la pousse à agir

coeurs

elle l’aime à grands flots

elle pousse vers lui, elle grandit,

elle est folle de ses sens, il affole sa conscience

il la pousse à oser, elle le touche, se réjouit,

coeurs

aimer dissout la banalité

aimer lui ouvre toutes les portes

aimer dilate la réalité ordinaire

aimer est sa gestuelle, son grain de peau, sa façon de dire et sa façon d’être

elle ose, elle agit, elle le touche, elle jouit,

coeurs

ici et maintenant ..

mains_en_coeur2

dédié à Leia

27 février 2007

LA VIE !!!!!

la vie enthousiasme

la vie en tout inaltérable

la vie remplie de promesses

la vie se répand, me pénètre, façonne mon cœur

la vie me montre comment vivre

la vie me promet « oui », rayonne et me fortifie

la vie est ingénieuse, imaginative, éminente,

la vie est vivante

la vie se renouvelle de jour en jour

la vie, à l’interieur

me renouvelle chaque jour

la vie écrit ses lettres sur ma feuille de chair

la vie de la vie me frappe

et me transforme

la vie me pare et me prépare

la vie est un mot qui chante,

la vie !!!!!!!

la vie me fait vivre !!!!

je m’abandonne à la vie.....4xj06093

Halatte_1_PICT6908

et la vie me donne !!

Halatte_PICT6908

je n'ai qu'à ouvrir les yeux !

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1 mai 2007

mon corps

toujours le premier à t’exprimer

toujours le premier à ressentir

toujours tendu, toujours raidi, qu’est-ce qui ne va pas encore ? de quoi me parles-tu ? de vieux traumatismes refoulés? pourquoi me ressors-tu ces trucs enfouis ?

que me demandes tu en corps ? que je te délie ? que je te libère ? que tu puisses enfin lâcher toutes tes émotions ?

tu me fatigues à dire que je te néglige et que je te maltraite !! vas-tu prétendre que je te prends pour une machine au lieu de te traiter comme un ami ? que me chantes-tu en corps ?

cesse de me rendre responsable de tes limites, laisse-moi jouir de toi mais surtout, surtout, arrête de m’ennuyer avec tes ratés, tes défaillances et tes douleurs !

comment, je ne t’écoute pas ???femm_sur_plaget_vvvv

c’est un peu fort !!

tu es vieux et malade ???

tu ne vas tout de même pas me gâcher tous mes plaisirs ??

23 novembre 2006

QUE C'EST LOIN LE QUÉBEC !!

Ton histoire mon amie je ne la connais pas

Je peux juste te parler de la mienne

yaka_2

D’ici que, devant un bon thé, je puisse mémérer avec certaine amie lointaine, il risque de s’écouler un petit temps.

Mais heureusement, le net existe, et puis échanger,

et découvrir de nouveaux mots,

comme « pas vite vite », ou comme « nounoune »

Et puis chercher ce que cela peut bien vouloir dire

Et puis trouver, mais pas du tout ce que je pensais trouver

Et puis me questionner, et pour une "nounoune" c’est très très très fatigant !!minidodo2932er7

Des mots qui sont enfouis depuis si longtemps que je ne sais plus comment faire pour parler

« NE BOUGE PAS !!«, et je ne sais plus comment faire pour marcher

j’ai cru voir des diamants où n’étaient que morceaux de verre

J’ai tant de choses à (ré)apprendre !!

Et bientôt on ne dira plus que je suis une « nounoune »

                 On dira

         A STAR IS BORN !!!

nuit

24 décembre 2006

j'ai fermé les yeux ...

……………longtemps longtemps

j’ai fermé les yeux comme si j’étais aveugle

et quand je les ai ouvert je vous ai vu

vous

qui êtes seul ce soir alors que c’est Noël

ATTENDEZ !

ne partez pas.......

prenez un rire!

prenez au moins un sourire!

une brassée d’amour? un peu d’horizon ?coeur_cssis

je vous en prie

attendez au moins que je vous fasse

bizou_NAD_1un gros bisou ..

18 décembre 2006

les fêtes de Noël

Et quand çà dérape, JE METS LA MUSIQUE A FOND ET JE DANSE !

Bon. C’est pas beau de faire l’autruche.

Les bas salaires. Heu, et le salaire à découvert, çà existe ?

Les enfants submergés de cadeaux. Heu, si yen a qui peuvent, tant mieux.

Jean-Baptiste attend qu’on lui offre sa Playstation avec la langue qui traîne par terre.. Il en parle beaucoup, de cette Playstation, et aussi que C’EST PAS JUSTE que tous ses copains ont un portable (sauf lui), une grosse télé (sauf lui) etc etc etc

Et quand il commence à se plaindre, je lui demande de réfléchir sur deux choses :

1°) qu’est-ce que tu ressens, une fois que tu as obtenu ce que tu désirais tant ?

(là, surprise, il avoue que le plaisir s’est évanoui et qu’il désire AUTRE CHOSE !)

2°) pourquoi ne penserais-tu pas à l’envers?

Penser à l’envers, c’est penser à ce que j’ai plutôt qu’à ce que je n’ai pas.

Par exemple, le SCC dans ma main est revenu. Tous les matins maintenant c’est cette douleur qui me réveille, mais je pense à tous ceux qui ont une maladie lourde, invalidante, incurable….et je dis MERCI de n‘avoir que le SCC.

On vit à découvert tout le temps, certes, mais on a un toit sur la tête, et puis si le gentil patron de mon mari existe çà prouve que mon mari a du travail, et pour çà aussi je dis MERCI.

Et puis autour de nous, l’amour refleurit dans plein de coeurs, mais peut-être qu’on ne sait pas toujours le voir..

Je pense à un ami en particulier, quand on s’est retrouvé dans cette situation difficile, ce genre de situation qui fait peur aux autres, et que d’un seul coup le vide se fait autour de nous, c’est qui le seul qui ne nous a pas laissés tomber? C’est lui. Oui, il est Protestant et alors? (C’est de circonstance, on parle de Jésus. A part que çà ne se passait pas à Noël.)

Je parle de lui parce que cet homme d’ordinaire réservé a su nous montrer son amitié et sa compassion à un moment où on en avait tellement besoin. Cela m’a profondément touchée. Je n’oublie jamais quand je suis touchée. MERCI.

Je crois que çà peut être Noël tous les jours.

Bon, OK, je vis avec la tête dans les nuages.

Je vais me faire huer. Tant pis.

Purée, il suffit d’ouvrir la fenêtre et de regarder le ciel !

Il suffit de croiser quelques personnes sympas, de discuter, de sourire ! Bon celle là elle sourit pas, elle a un pied de travers, çà arrive, c’est pas parce qu’on tombe sur un clou tordu qu’on va se mettre à douter de tous les clous ???

Ceux qui connaissent ma vie savent qu’ya eu des moments durs durs, sans argent, et à cette époque yavait même pas le RMI

Sans doute l’argent est important, mais il existe quelque chose de bien plus important que l’argent, je suis en bonne santé physique ainsi que mes enfants (je parle pas de mon mental qui est irrécupérable) et je suis VIVANTE !!!

MERCI!!!

cr_che__glise_Versailles_17_d_cmb_06DCP_4456

Le texte Les fêtes de Noël écrit par ma sœur

m’a beaucoup dérangée. C’est que moi, les contes de fée, j’aime bien : un monde où on passe son temps à s’aimer et à se faire du bien.
17 novembre 2006

dehors un ciel tout bleu, à portée de lèvres mon

dehors un ciel tout bleu,

à portée de lèvres mon thé

écouter en boucle «  Fallait que je te dise »

Franchement chui d’accord avec toi, Blacko, faut pas attendre pour dire aux gens qu’on aime qu’on les aime !

A propos de vous que j’aime

femme_et_b_b__crayon

J’attendais ma 2e fille quand j’ai fait ce dessin

Et voici la version couleur

femme_et_b_b__couleur

Mais j’avoue, chui pas très douée avec les couleurs !!

31 mars 2007

nounoune lointaine

K

tout plein de « hasards » te font étrange, me dis-tu

"mon ordi est froid, mon clavier ne fait qu’un tout petit cliquetis, comment nos pensées comme vivantes trouvent-elles le chemin pour se trouver ?

tout a donc une raison d’être ?

il n’y a donc pas que du vide autour ?"coeur_Poussiere_d_etoile

tourmentée je m’égare et ton amitié me ramène,

elle élargit ma vision, lui donne de l’épaisseur,

la complète,

elle ne s’impose pas, elle ne s’explique pas,

elle se propose comme une main tendue, 

coeur_Poussiere_d_etoile

et comme une main il faut juste s’ouvrir

accueillir ce cadeau et le laisser agir

30 avril 2007

vivante

chutes

chaque matin le réveil comme une nouvelle naissance

chaque matin ma journée comme une petite vie séparée

ouvrir grand la fenêtre

même s’il pleut

et pourquoi pas ? SURTOUT s’il pleut,

faire une respiration complète

être heureuse d’être là

heureuse d’être envie

arbre_PICT7790

heureuse d’être en vie

jouir de mon capital de vie

prendre élan sur mon passé, sur mes fragilités, sur mes souffrances

ciel_IA_18_av_2007PICT7791

chaque matin un projet intense et jubilatoire : cette vie si fragile et si précieuse,

ma vie,

                                              j’en jouis

27 mai 2007

Maman,

..puisque j’ai les mots au bout de la plume, je t’en prie, ne romps pas ce fil qui nous lie.

Je me sens si petite parfois, que dans ces moments, la vie ne me porte plus, elle m‘emporte comme si j’étais une bulle. Maintenant que je ne te vois plus, maintenant que je ne te touche plus, j‘ai tellement besoin de t‘imaginer.

Alors je te re-crée, je t’entends et je me sens heureuse, paisible et rassasiée.

L’endroit où je te parle le plus souvent est au profond de mon cœur. Tu sais, je me pose tellement de questions.

Pourquoi cette épreuve ? Comment trouver un sens à cette torture inutile puisqu’on savait que tu ne guérirais pas ? A qui, à quoi dédier une souffrance sans espoir ??

Je ne veux pas te déranger pour des choses qui n’ont plus aucune importance pour toi, mais si, dans ton éternité, tu trouves une minute, dépose un signe sur ma route s’il te plait, pour me dire que tu es en paix.

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Posté par AMBRENEIGE à 11:43 - mes mots, mes maux - Commentaires [5] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

Commentaires

Mais Où Est Passé Papa ?

Tu lui ressembles...Vous aviez l'air d'une famille unie et heureuse !

Posté par Grenouille de Bé, 28 mai 2007 à 17:00

Mais C'est Bien Sûr !

Suis-je bête ! C'est lui qui prend les photos !

Posté par Grenouille de Bé, 28 mai 2007 à 17:01

bonne question

J'ai trouvé ta question très profonde GDB
C'est un vrai koan que tu nous offre, peut être la réponse aux questions d'Ambre :

Ce qu'on ne voit pas, nous regarde !!!!

Frédéric

**************
rosacruz.canalblog.com/
inventerre.canalblog.com/
wikmart.canalblog.com/

Posté par Lung Ta, 28 mai 2007 à 18:36

Franchement!

D'un sujet si sérieux, GdB a trouvé le moyen de nous faire sourire et Frédéric en y ajoutant une couche nous fait éclater de rire :-)))

Nad, la question qui m'a harcelé dernièrement c'est à savoir comment et où était maman. Qu'est-elle devenue?
Je peux l'imaginer comme je veux d'accord mais en réalité, j'ai aucune idée de ce qui lui est advenu.
Et ça me troublait!
Est-elle esprit, âme, pensée, est-elle présente ou ailleurs, a-t-elle toujours un lien "humain" avec moi ou est-elle "détachée"?

Je pense en humaine ... je ne me laisse pas démoralisée par ces pensées mais oui savoir que maman est dans un endroit où je n'ai aucun repère pour l'imaginer m'a ébranlée.

P.S.:J'adore cette phrase de Lung Ta: "Ce qu'on ne voit pas, nous regarde !!!!"

Posté par Jia, 28 mai 2007 à 19:00

rions encore un coup

Chercher à visualiser où est une personne qu'on aime et qui est décédée et qq chose de très humain, c'est pourquoi les religions ont bâti tout un tas de croyances un peu différentes d'une culture à l'autre, si on est fortement ancré dans cette culture cela peut aider (je sais que ma maman est au Paradis, qu'elle s'est réincarnée, qu'elle est une étoile où je ne sais trop quoi)
c'est à dire que toutes ces croyances cherchent à limiter nos incertitudes pour nous rassurer, et c'est très légitime

Dans le zen, enfin en tout cas pour moi, je ne vais pas parler "au nom" du zen, on cherche à aller au delà des croyances, ou tout du moins à en être conscient
Si je suis conscient que le PAradis est une création mentale pour me rassurer, il n'y a plus grande utilité peut être d'y croire
Soit alors je retombe ds l'inquiétude ou soit au contraire je pense que de toutes les manières je ne se serai jamais rassuré (la personne est décédée et ne sera jamais plus vivante comme telle, mais d'ailleurs quand a t elle était "comme telle" ? On le voit bien avec les photos que Ambre nous mets avec son billet, c'est qui sa maman ? La 1ère mère qui regarde ce bébé avec amour ?, cette mère entourée de trois enfants, la maman qu'elle a vu mourir il y a peu ? ou toutes les autres mamans qu'elle a pu découvrir et pas toujours dans des côtés faciles (comme nous tous)

Autrement dit si je commence à accepter cette grande incertitude je me recentre sur le présent, et par contre là, ici & maintenant je sais où est ma mère, dans mes souvenirs, dans ce qui me reste d'elle, dans ce que je pense d'elle, dans ce que je veux retenir, dans ce processus où elle était un maillon, un fil, et où j'en suis un autre
alors elle devient immortelle dans cet instant présent, et moi de même

bon je sens que je vais encore te faire rire Jia !
héhéhé

Posté par Lung Ta, 28 mai 2007 à 20:20

28 mai 2007

vos commentaires sur "Maman"

Tu lui ressembles...Vous aviez l'air d'une famille unie et heureuse !

Posté par Grenouille de Bé, 28 mai 2007 à 17:00

Suis-je bête ! C'est lui qui prend les photos !

Posté par Grenouille de Bé, 28 mai 2007 à 17:01

J'ai trouvé ta question très profonde GDB
C'est un vrai koan que tu nous offre, peut être la réponse aux questions d'Ambre :

Ce qu'on ne voit pas, nous regarde !!!!

Frédéric

**************
rosacruz.canalblog.com/
inventerre.canalblog.com/
wikmart.canalblog.com/

Posté par Lung Ta, 28 mai 2007 à 18:36

D'un sujet si sérieux, GdB a trouvé le moyen de nous faire sourire et Frédéric en y ajoutant une couche nous fait éclater de rire :-)))

Nad, la question qui m'a harcelé dernièrement c'est à savoir comment et où était maman. Qu'est-elle devenue?
Je peux l'imaginer comme je veux d'accord mais en réalité, j'ai aucune idée de ce qui lui est advenu.
Et ça me troublait!
Est-elle esprit, âme, pensée, est-elle présente ou ailleurs, a-t-elle toujours un lien "humain" avec moi ou est-elle "détachée"?

Je pense en humaine ... je ne me laisse pas démoralisée par ces pensées mais oui savoir que maman est dans un endroit où je n'ai aucun repère pour l'imaginer m'a ébranlée.

P.S.:J'adore cette phrase de Lung Ta: "Ce qu'on ne voit pas, nous regarde !!!!"

Posté par Jia, 28 mai 2007 à 19:00

Chercher à visualiser où est une personne qu'on aime et qui est décédée et qq chose de très humain, c'est pourquoi les religions ont bâti tout un tas de croyances un peu différentes d'une culture à l'autre, si on est fortement ancré dans cette culture cela peut aider (je sais que ma maman est au Paradis, qu'elle s'est réincarnée, qu'elle est une étoile où je ne sais trop quoi)
c'est à dire que toutes ces croyances cherchent à limiter nos incertitudes pour nous rassurer, et c'est très légitime

Dans le zen, enfin en tout cas pour moi, je ne vais pas parler "au nom" du zen, on cherche à aller au delà des croyances, ou tout du moins à en être conscient
Si je suis conscient que le PAradis est une création mentale pour me rassurer, il n'y a plus grande utilité peut être d'y croire
Soit alors je retombe ds l'inquiétude ou soit au contraire je pense que de toutes les manières je ne se serai jamais rassuré (la personne est décédée et ne sera jamais plus vivante comme telle, mais d'ailleurs quand a t elle était "comme telle" ? On le voit bien avec les photos que Ambre nous mets avec son billet, c'est qui sa maman ? La 1ère mère qui regarde ce bébé avec amour ?, cette mère entourée de trois enfants, la maman qu'elle a vu mourir il y a peu ? ou toutes les autres mamans qu'elle a pu découvrir et pas toujours dans des côtés faciles (comme nous tous)

Autrement dit si je commence à accepter cette grande incertitude je me recentre sur le présent, et par contre là, ici & maintenant je sais où est ma mère, dans mes souvenirs, dans ce qui me reste d'elle, dans ce que je pense d'elle, dans ce que je veux retenir, dans ce processus où elle était un maillon, un fil, et où j'en suis un autre
alors elle devient immortelle dans cet instant présent, et moi de même

bon je sens que je vais encore te faire rire Jia !
héhéhé

Posté par Lung Ta, 28 mai 2007 à 20:20

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rions encore un coup

Franchement!

bonne question

Mais C'est Bien Sûr !

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Mais Où Est Passé Papa ?

29 août 2007

la plus grande chose du monde

Celui qui aime est patient, il sait attendre ; son cœur est largement ouvert aux autres.

Fleur_carnivorer7

L’amour vrai n’est pas possessif, il ne cherche pas à accaparer, il est libre de toute envie, il ne connaît pas la jalousie.

7p7zn7am

L’amour prend des égards et évite de blesser ou de scandaliser, il n’est pas dédaigneux.

coeur_plage

Quand on aime, on ne médite pas le mal et on ne le soupçonne pas chez les autres,

 si on subit des torts, on n’en garde pas rancune.

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Aimer, c’est faire confiance à l’autre et attendre le meilleur de lui, c’est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner.

Fleur10

C’est savoir tout porter, tout surmonter.

                                     1 Corinthiens 13

4 février 2007

parce que c'était lui, parce que c'était moi

je n’ai jamais oublié tes yeux comme des étoiles brunes

quand je pense à toi, j’ai envie d’écrire ton prénom,

j’aimais tellement le prononcer, t’appeler, le crier, délirer,

tu aimais tellement çà aussi, est-ce que tu t‘en rappelles ?

je n’ai jamais oublié notre première rencontre, le feeling immédiat,

un coup de foudre sans coup de foudre, une évidence sans équivoque,

on voudrait expliquer mais çà ne s’explique pas

« parce que c’était toi, parce que c’était moi ? »

et puis mes confidences confidences confidences... Comment t’as fait pour m’écouter autant ? Comment t’as fait pour jamais te lasser, pour jamais me lâcher ? Je t’appelais le jour, je t’appelais la nuit, tu trouvais les mots rien que pour moi, et tes mots comme des bras me serraient sur ton cœur.

je m’en voulais souvent, à cause de ta femme.

tu éclatais de rire, « pas de problème, mon cœur est assez grand, serrez-vous un peu là-dedans ! »

tu me parlais en douceur majuscule, t’entendre me manque tellement,

où sont tes paroles comme une terre où aller ?

comment on a fait pour s’aimer sans s’aimer ?

comment réussit-on une histoire d’amitié ?

j’ai jamais oublié tes gestes

doux comme des poignées d’amour

tu avais tant de mains

pour dire que tu étais là

j’ai jamais oublié ton cœur si grand,

une zone sans danger

un horizon où finir

un abri à l’abri,

une terre où mourir

9 janvier 2007

jme rappelle

quelque chose de chaud, dedans, tout au milieu de moi

quelque chose qui gonfle, qui me remplit, est-ce toi ?

est-ce l’odeur musquée de ton eau de toilette?

est-ce celle de l’encens qui fume tout doucement ?

est-ce la voix de Clapton et son « River of tears » ?

je me rappelle, mes mains se sont mises à trembler

la nuit était tombée la bougie s’est éteinte

je me rappelle mes yeux se sont fermés

j’ai peur j’ai froid je me mets à frissonner

tu es tout près de moi envie de te toucher

mais je ne bouge pas je ne peux plus respirer

et lorsque ta main s’est posée sur ma cuisse

mon corps n’a plus compris ce que disait ma tête

tes doigts sont remontés comme une traînée d’étoiles

tes mains sur mon ventre çà m’a coupé le souffle

laisse les sur ma peau ne les décolle jamais

je me rappelle cette blessure cette joie inaltérable

quand j’ai glissé sur toi tu t’es glissé en moi

je me rappelle des frissons tout le long de mes bras

et dans mon ventre toute cette effervescence

ces bulles qui explosent dans un pétillement

je me rappelle de tes mouvements entre mes hanches

de tous tes mots en -che bouche touche cherche

je me rappelle de ce moment où sans déchirement

ton corps est là en moi il n’y a pas d’autre choix

je peux enfin, enfin me demeurer fidèle

ton corps est là en moi le reste n’existe pas

je vais mourir c’est sûr je n’y survivrai pas 

3 avril 2008

elles

Çà commence par une prise de pouvoir.

Elle n’y voit que du feu. Il la contrôle, petit à petit, sur sa façon de s’habiller, de ne pas plaire, as tu besoin de te dandiner comme çà lorsque tu danses ? devant cet homme en plus, qui ne te quittait pas des yeux ? et ce rouge à lèvres, enlève-le, frotte, j’ai pas envie qu’on croit que je sors avec une pétasse ! et c’est quoi cette façon de t’habiller ? ta jupe est trop courte, c’est pas de ton âge, et puis tu vas attraper froid, maintenant pour sortir tu mettras un manteau long. Mon dieu, comme il est attentionné !

Elle avait bien quelques amis, quelquefois même elle les voyait, mais à quoi rime de lui mentir ? que dire ? que taire ? pour qu'il se mette encore en colère !!! " Fais couler le bain que je ne t’entende pas téléphoner à ta copine !! d'ailleurs quel besoin t'as de téléphoner, je ne te suffis pas ? "  Allez, plus besoin de téléphone, coup de ciseau sur le cordon. Il veut me protéger, c’est sûr, il m’aime tellement ! De toutes façons les amis à quoi çà sert ? Elle les croyait indispensables, elle en faisait toute une affaire, mais il a bien raison, on peut bien vivre sans.

c’est comme sa vie d’avant, qu’est-ce que çà peut faire sa vie d’avant puisqu’elle était sans lui ? rien que pour lui, maintenant, la douceur de sa peau entre ses mains. Regarde, on n’est pas plus heureux comme çà ?

Privée de soleils elle se desséche, de toutes façons il a raison, elle est tellement nulle,

et même, ce qui t’arrive c‘est bien ta faute, regarde ce que tu fais de lui, tu le détruis, tu le rends fou, tu crois qu‘il fait çà pour son plaisir ? T’as pas honte de le persécuter ainsi ? Après tout ce qu’il a fait pour toi !!!!

Regarde ce que t’étais quand il t’a rencontrée, une moins que rien, plus bas que terre..

C‘est TOI qui le rends à cette extrêmité! Assume un peu le choix que tu n‘as jamais fait !

Mais toi bien sûr tu ne dis rien.

Qu’est-ce que tu dis ? il est violent ? Mais tu es folle ! As-tu perdu tout discernement ? Il est pas violent il est charmant.

CHAR-MANT. C’est ce que diront tous les gens.

Mais toi tu n’es qu’une pauvre folle . Une hystérique. Bien sûr, c’est pas vraiment ta faute, avec le père que tu as eu…

Ah oui vraiment, il a raison, je mérite bien ce qui m’arrive. Et puis j’aime çà je suis maso. C’est formaté depuis longtemps.

Heureusement que les autres sont là, pour m’aider à y voir clair. "t’as jamais eu de caractère. T’as qu’à partir, c’est quand même pas dur. Mais t'es trop faible ma pauvre fille. Tu t’es toujours laissée trop faire. Tu n’as que ce que tu mérites."

Et puis ya ceux qui n’écoutent pas, ceux qu’elle dérange,

mais qu’est-ce que tu racontes ? Cet homme là, c’est une crème d’homme. Ma pauvre fille, t’es vraiment traumatisée, arrêtes de vivre dans le passé !

Et puis ya le médecin, qui hésite à faire des certificats, ou alors il le fait du bout des doigts,

un crime, çà ? Vous plaisantez, c’est juste un bleu çà va passer

Et puis ya les gendarmes,

anormal ?

inadmissible ?!

inacceptable ?!!!

Comme vous y allez !!! est-ce que vous ne l’auriez pas un peu cherché ?

Et puis ya les enfants, qui ont peur, mais après tout c’est mon papa…

Et puis ya toi, ta pire ennemie, qui adhère à tout ce qu’il dit.

Et c’est comme çà

que les femmes battues ne partent pas.

4 janvier 2007

fugace..

Fugace cette langue dans ma bouche. Dommage qu’on ne puisse être pénétrée en plein milieu d’une gare. Ya une boule liquide qui m’est descendue au moment où tu es parti. Mes yeux ont traîné sur ton visage et maintenant je le connais presque. Il y aura un moment où mon âme saura le dessiner. J’ai aussi écouté tes mains, tu dis que je suis nerveuse mais toi tu l’étais aussi derrière tes sourires impassibles de clown triste.

Souvent, j’ai envie de hurler, je veux dire de courir très vite et très loin sous une pluie violente. Comme si la pluie allait noyer tes yeux clairs que le silence ne dérange même pas.

Souvent j’ai envie de te voir, et j’attends ton regard comme une gourmandise, et à chaque fois, ces sensations violentes qui s’enlacent au creux de mes reins.

Je les oublie quand je te vois. Je me mets à te parler, à t’écouter et sur le moment j’ai pas envie que çà s’arrête. Mes mots te caressent et tu tombes amoureux de ce désir que j’ai de toi. Tu me fais me surpasser quand j’ai envie de te toucher, tu me fais mourir quand tu me touches, tu me fais te lancer des défis

Ce soir ce sont des mots au gingembre que je te donne parce que je suis restée un moment avec mes doigts qui criaient après ta peau absente

Maintenant la mer est venue mourir sur la berge et je me suis éloignée de ton corps

Tout à l’heure quand tu m’as téléphoné, çà m’a projetée directement sur ton regard, j’ai eu envie de t’embrasser vraiment, longtemps, profondément,

une envie comme une mémoire de désir quelque part très loin, comme un jouet trop cher

Une envie

Une envie de

Une envie de toi

Catapulté sur ma chair douce

Comme une bombe au napalm qui la brûle

26 février 2007

chuchotements

sa bouche près de mon oreille, ses chuchotements,

ses chuchotements me rassasient, me donnent des forces,

me forcent à cheminer avec joie

cette joie de sa voix qui me garde, me regarde et me rejoint

sa voix tient les commandes

sa voix ma compagne m’accompagne

sa voix me nourrit de ce qui me fait vivre

me met debout m‘aide à marcher et je me mets en route sur le chemin

sa voix grave se grave en moi, elle m’imprègne et me préoccupe,

elle m’occupe et ses mots s’occupent de mon âme

et sa voix à lui qui glisse forcément, inévitablement

autour de mon cœur prisonnier

dis moi mon cœur ce qui te fait battre

dis moi ce qui te fait vivre et je te dirai pourquoi tu frémis

tu frémis comme ma peau lorsque des mains la touchent

ses chuchotements je les ai gravés sur mon âme

© Ambre

8 janvier 2007

vite

J’ai flashé quand tu m’as dit que tu roulais très vite la vitesse m’a toujours grisée……..j’adorerais une fois, rien qu’une fois, monter dans une voiture de course. Mourir de vitesse ou mourir d’intensité, c’est pareil. Je n’arrête pas de mourir ces jours-ci, c’est épuisant.

Tout tout de suite, c’est si facile .. Je sens, je fais et après je réfléchis. Avec toi çà ne marche pas comme çà. Faut se poser des questions.

Rire pleurer, pleurer rire, je n’en peux plus arrête

Les mots n’ont plus vraiment d’importance et je vais modifier les règles de ton jeu je crois.

Je ne te cherche plus, je suis fatiguée, je voudrais juste tes bras pour me blottir tout au creux bien au chaud, que tes mains chaudes voyagent encore, encore plus et encore plus loin

Écoutes le vent qui souffle

les plaintes qu’il porte sont celles du vide de toi

Tu voulais savoir pourquoi tout à l’heure mes yeux étaient noirs et tout petits

c’est la colère

la colère contre toi je t’en veux de n’être pas là j’ai faim de toi où es-tu ?

Les yeux étonnés c’est quand tes lèvres bavardes me goûtent

La honte c’est quand je redeviens charnelle et que mon corps n’obéit plus à ma tête

J‘ai une sainte horreur de çà

J’ai tellement tellement aimé glisser mes doigts sur ton ventre..

dur...

chaud.......

je vais sûrement mourir mais c’est la dernière fois

Et tu parlais d’instants rares ! Inoubliables !!

tous les jours j’en accumule de nouveaux ..

à tout instant à tout moment quel délice de se rappeler……

Tout me manque toi ta chaleur tes lèvres ton corps c’est presque invivable

et à la fois tellement merveilleux..

Je suis dans un état

inimaginable

qui prend la forme

de toi ..

10 janvier 2008

le cyclamen rose

Dans son article sur Etty, "l’Arpenteuse" écrit :

« la rageuse sphinge qui aimait cracher son venin dans ma petite tête, ne manqua de me faire remarquer qu'il ne pouvait s'agir que d'une folle. " C'est vrai quoi, tu as lu, assez vu, assez entendu sur ces camps de la mort pour savoir qu'il est impossible d'y sourire ainsi !!! sauf si l'on est fou. Donc, inutile de t'embarquer dans une lecture qui risque au mieux de t'exaspérer, et au pire de te mettre en rage. Parce que l'apologie du martyr, ça me donne envie de vomir"

Il faut l'excuser. Cette sphinge était une idiote, elle ne pensait qu'avec sa tête. »

Pas forcément.

Peut être qu’elle n’avait tout simplement pas compris ce qu’est la Joie. Et par conséquent ce que peut être la vie.

Dans "Une vie bouleversée", Etty écrit :

"N’existe-t-il pas d’autres réalités que celle qui s’offre à nous dans le journal et dans les conversations irréfléchies des gens affolés ?

Il y a aussi la réalité de ce petit cyclamen rose indien et celle du vaste horizon que l’on finit toujours par découvrir au-delà du tumulte et des chaos de l’époque."

La Joie n’a effectivement rien à voir avec la réalité.

La joie est quelque chose qui se décide à l’avance.

Elle ne dépend pas de ce que la vie me propose, mais de la façon dont j’organise ma propre pensée.

Etty ce matin là avait décidé qu’elle aimait sa réalité, parce que sa réalité était ce petit cyclamen rose et le vaste horizon.

Je crois que la Joie est une décision que je prends chaque matin depuis que je suis toute petite.

J’ai le choix.

Je peux passer ma journée roulée en boule. Petite, des raisons de pleurer, j’en ai eu. Des raisons de me plaindre j’en trouverai toujours.

Je peux aussi décider que chaque jour sera un cadeau aussi longtemps que je vivrai.

Je peux me concentrer sur ce que je suis en train de faire ou d’être, tout simplement.

C’est pour çà que si je ne devais retenir qu’une phrase de Etty, ce serait celle-ci :

" Les barbelés ne sont qu’une question de point de vue. « nous, derrière des barbelés? » disait un jour un vieux monsieur, avec un geste mélancolique de la main, et eux là bas ils ne vivent pas derrière des barbelés peut être ? "

Eh oui.

Tout ne dépend-il pas de l’endroit où dans ma tête je place les barbelés ??

Ceci dit, j’ai bien conscience que ces mots sont aisés à écrire quand on a une vie confortable et protégée comme la mienne.

Je ne peux pas savoir si ce que je dis est vérifiable dans la situation extrême qu’Etty a vécu (elle est morte à Auschwitz).

Comme tout un chacun, j’ai eu ma part de moments pas faciles pas faciles et mes proches disent que je suis une nana solide (mais comment ne pas être solide quand on n’a pas d’autre choix?)

Une fois, Sylvie m’a raconté un truc merveilleux. Un jour, dans un groupe thérapeutique, elle a vu une fille se tordre de douleur sous le regard des autres. Ses sanglots et ses cris devenaient si insupportables que Sylvie s’est tournée, désemparée, vers la thérapeute pour qu’elle intervienne. Celle- ci lui a alors dit

"fais ce que tu voudrais qu’on te fasse dans cette situation "

Aussitôt, Sylvie s‘est allongée contre la fille et l‘a prise dans ses bras. Elle l’a bercée en la serrant très fort.

Depuis ce jour là, je me prends dans mes bras. Enfin, j‘essaie.

C’est un truc que personne ne fait jamais, on attend toujours que ce soit les autres qui s’occupent de nous. Les autres attendent aussi qu’on s’occupe d’eux.

En tout cas mes autres à moi.

Je n’aime pas les généralités et je vous en fais.

Je commence sur un truc et je m’égare sur un autre.

Ben c’est comme çà, même moi je n’ai jamais réussi à me suivre et maintenant c’est pire.

Parce que maintenant, le seul endroit où je suis chez moi, c’est quand je suis pas chez moi.

Et çà, c’est un sacré coup sur le carafon.

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