parce que c'était lui, parce que c'était moi
je n’ai jamais oublié tes yeux comme des étoiles brunes
quand je pense à toi, j’ai envie d’écrire ton prénom,
j’aimais tellement le prononcer, t’appeler, le crier, délirer,
tu aimais tellement çà aussi, est-ce que tu t‘en rappelles ?
je n’ai jamais oublié notre première rencontre, le feeling immédiat,
un coup de foudre sans coup de foudre, une évidence sans équivoque,
on voudrait expliquer mais çà ne s’explique pas
« parce que c’était toi, parce que c’était moi ? »
et puis mes confidences confidences confidences... Comment t’as fait pour m’écouter autant ? Comment t’as fait pour jamais te lasser, pour jamais me lâcher ? Je t’appelais le jour, je t’appelais la nuit, tu trouvais les mots rien que pour moi, et tes mots comme des bras me serraient sur ton cœur.
je m’en voulais souvent, à cause de ta femme.
tu éclatais de rire, « pas de problème, mon cœur est assez grand, serrez-vous un peu là-dedans ! »
tu me parlais en douceur majuscule, t’entendre me manque tellement,
où sont tes paroles comme une terre où aller ?
comment on a fait pour s’aimer sans s’aimer ?
comment réussit-on une histoire d’amitié ?
j’ai jamais oublié tes gestes
doux comme des poignées d’amour
tu avais tant de mains
pour dire que tu étais là
j’ai jamais oublié ton cœur si grand,
une zone sans danger
un horizon où finir
un abri à l’abri,
une terre où mourir