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ELLE RE-DÉBLOG
6 juillet 2007

L'écriture, le dessin, toute création, est une

couple_OM

L'écriture, le dessin, toute création, est une alchimie pour transmuter des états intérieurs en quelque chose de visible voire de vivable.

                                    © Lung Ta

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Commentaires
A
@ Lung ta et Brie.<br /> eh oui, nous pouvons faire notre pain sans aller si facilement nous goinfrer de barres chocolatées made in USA, (à des prix fous!) et qui ne fairont plaisir qu'à nos cardiologues!<br /> <br /> Pour cotoyer les ados quotidiennement je pense être en mesure de dire que beaucoup malheureusement ( notamment dans les milieux sociaux défavorisés) ne "voient" pas le problème consummériste. Consommer n'importe quoi (sic) n'importe quand, c'est aussi pour eux ( et souvent leurs parents), un signe extérieur de richesse, c'est se positionner sur un échelon supérieur socialement (dans leur "bande"), c'est croire (faire croire) qu'on est riche...c'est croire aussi qu'on a le pouvoir...<br /> <br /> 1er exemple de fête de fin d'année : plusieurs amènent des gâteaux faits par eux. D'autres des barres patissières du super-marché. Dois je vous différencier les groupes sociaux?.....<br /> 2ème exemple de fin d'année :<br /> - moi : "ranger toutes vos affaires. N'oubliez rien en classe. Ce qui y reste pendant l'été sera mis dans la caisse commune. Les femmes de ménage doivent pouvoir nettoyer vos casiers pendant les vacances."<br /> Devinez qui abandonne tout dans son casier?...<br /> <br /> <br /> L'illusion risque d'être terrible le jour où leur famille ne sera plus derrière eux ...<br /> Dis Maman...il faut quoi pour faire un gâteau?....<br /> bises<br /> arthi
B
Lorsque je posais la question « avons nous eu le choix », je me remettais dans un contexte qu’une bonne trentaine d’années en arrière, lorsque je suis « entrée » dans la vie « active » avec mon passé d’éducation familiale et politique. Cette époque justement où mes enfants sont nés et où je n’avais pas encore conscience de la grave situation du Monde. Et d’ailleurs, il y a 30 ans, la situation était elle aussi catastrophique ???? je ne crois pas. Depuis toute jeune, je n’ai jamais été consumériste, ni « viandarde »..mais je l’avoue j’ai été, comme beaucoup, quelques années dans le « système »<br /> Heureusement, j’ai ouvert les yeux peut-être aussi parce que ce système ne me correspondait pas.<br /> ……mais les enfants ont grandi,(du moins leur plus jeunes années, mais n’est-ce pas le plus grave ?) dans cette vie qui était la mienne à cette époque et j’ai donc, malgré moi, contribué aussi pendant quelques temps à l’état des choses actuelles (j’aime à me dire à un degré moindre quand même – maigre consolation). <br /> Je garde quand même l’espoir car « nos » jeunes « sont » obligés de « voir » ce qui les entoure puisqu’ils sont les premiers concernés…..
L
être zen ce n'est pas attendre cool que tout tombe tout cuit dans la bouche, c'est peut être plus être dans la conscience de l'effort<br /> <br /> 68 n'a pas il me semble amené un désir du tout cuit sans rien faire, il suffit de voir tous ceux qui ont voulu créer des communautés (voirle film de Carl "volem rien foutre a'païs" ou pour ne "rien foutre" toutes ces personnes développent énormément d'énergie)<br /> 68 c'est plus le rejet du travailler plus pour gagner plus<br /> c'est oeuvrer pour le plaisir<br /> mais ce plaisir n'est pas facilité obligatoirement<br /> <br /> <br /> je ne suis pas sur que les jeunes manquent d'envie, je les trouve au contraire très gourmands, comme tout jeunes<br /> certes ils ont pour bcp une culture "normalisée", mais c'est vrai de tout temps, sauf que maintenant elle est mondialisée, et il y a toujours eu d'autres jeunes pour foutre le bordel dans la norme, et ce "bordel" a créé d'autres normes qqs années plus tard (voir nos chers maoïstes des années 68 presque tous bien installés avant de partir pour des retraites dorées)<br /> <br /> par contre c'est vrai qu'on leur montre le mauvais exemple en leur faisant croire que tout est facile, tout doit être dû, et toujours plus<br /> mais cet exemple nous mêmes (je parle pour les ± quinquas) l'avons eu de nos parents par leur participation active (volontaire ou subie, je pense aux conditions de travail à la chaîne par exemple) qui nous ont fait croire dans les 30 glorieuses que tout progresserait toujours<br /> mon père, fidèle à l'idéal américain de l'époque, a démarré de zéro plusieurs ds sa vie pour toujours rebondir, repartir, remonter, (tenter, de plus en plus difficilement de) faire plus<br /> <br /> et les politiques (au service des industriels) actuels doivent absolument nous entraîner dans ce fantasme, comme nous savons que notre pouvoir d'achat baisse, c'est pourquoi ils nous serinnent vous pouvez gagner plus en travaillant plus (stupidité d'ailleurs je ne comprends pas qu'on puisse croire de telles choses, alors que ce sont les entreprises qui proposent éventuellement les heures supplémentaires, que pour bcp les heures sont décalées sur l'année pour produire plus à certains moments et moins à d'autres et tout cela sans heures supplémentaires, que les cadres sont surchargées d'heures sans aucune heure supplémentaire, mais avec des jours de congé en plus qu'ils ne prennent pas !)<br /> si vous prononcez le mot decroissance vous êtes jetés au pîlori !!!<br /> <br /> alors comment voulez vous que les jeunes comprennent que l'on obtient les objets par le travail, quand il manque celui ci, qu'il est payé avec des clopinettes, et que partout la pub vous assaille de messages sur ce que vous avez "droit" (sous entendu vous êtes bien cRon si vous ne l'avez pas)<br /> <br /> je crois qu'en tant que parents, face à toute cette gabgie nous avons d'abord à montrer qu'on peut consommer moins, plus intelligemment, et surtout que le bonheur n'estpas dans le plaisir illusoire de la consommation du toujours plus, au contraire cela amène plus de souffrance<br /> si on a pu par l'exemple (oui moi aussi j'y crois bcp) leur montrer que l'important pouvait être ici et maintenant mais pas dans cette fuite obligatoirement<br /> <br /> je crois que j'ai été un peu long, mais c'est la fatigue de la journée qui fait que je n'arrive pas à écrire court<br /> <br /> bizatoutes tous
F
Ouh la la les prémices du khamasoutra, ça commence fort!
A
Je crois que oui, nous avons eu le choix...de résister, de ne pas sombrer dans le consummerisme, de donner à nos chères têtes blondes le goût du plaisir d'attendre la possession de du plaisir de faire soi-même.<br /> Certains mouvement sociétaux (oserai je les dater à la fin de années 60 ?) nous ont conduits au plaisir rapide(sea, sex and sun...) en rejettant l'effort du travail. Mais le travail n'est bien évidemment pas que privation de liberté : il devrait être aussi une grande source d'épanouissement personnel, d'indépendance, voir d'honneur.<br /> Bien sur la société "d'avant" méritait d'évoluer vers plus de liberté, mais les changements qui ont suivi mai 68 font qu'aujourd'hui nous nous comportons nous même comme des adolescents : il nous faut tout et tout de suite pour satisfaire nos envie( et surtout en en faisant le moins possible). Nous sommes devenus capricieux et nous vivons dans l'immédiateté de la possession...sinon nous courons à la frustration. <br /> Nous sommes nous mêmes les exemples (je crois à la force de l'exemple . Cf. Célestin FREINET) de ce que nous demandons à nos enfants de ne pas être...<br /> Bon je sais je généralise...<br /> Je vais faire mon pain...c'est bien meilleur fait maison et en plus, ben , ma pomme est très fière de le mettre sur la table, comme la création du moment!<br /> amitié<br /> Arthi (très longue...)
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