25 février 2007
toi
ton nom,
des voyelles font l’amour aux consonnes essentielles
ton nom,
indicatif de l’homme que j’aime
ton nom,
répété des centaines de milliers de fois
ton nom me pénètre,
comme le spleen d’un shoot dans une veine étoilée
t’aimer,
un présent sans fissure oublieux du plus récent
t’aimer,
une denrée qui ne supporte pas le morcellement
t’aimer
et éprouver de la volupté à t’en offrir
t’aimer
et être à la fois couronnée et crucifiée
t’aimer et rire,
mais de tous mes rires
t’aimer et pleurer,
mais de toutes mes larmes
t’aimer
et rencontrer la plus belle moitié de mon âme
t’aimer
et connaître l’angoisse délicieuse d’un bonheur tellement inattendu, tellement immérité,
que j’ai peur de le perdre, par malchance, comme il est venu, par pure chance
© Ambre
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