qu'est ce que vraiment la souffrance..

J’ai souffert lorsque mes enfants sont nés, je ne parle pas de la souffrance physique mais de la séparation, le moment où il a fallu laisser aller l’enfant hors de moi,

Puis le moment où mon enfant devenu adulte m’a quittée pour la seconde fois,

Je souffre en situation de nécessaire éducation, quand les décisions que je pense bonnes pour mon enfant ne coïncident ni avec mon plaisir ni avec le sien,

Mais il me semble que ces souffrances sont de bonnes souffrances

Il y a aussi les souffrances inéluctables

comme la maladie

comme l‘échec

que j’allège quand c’est possible

Mais il y a surtout les souffrances inadmissibles,

et quand je dis souffrances c’est plutôt à celles-là que je pense,

souffrances provoquées par la haine, par la guerre, par les injustices,

comment les vivre ??

Comment y survivre ??

Comment vivre avec cette souffrance-là ?

j’ai constaté que quelque chose grandit en moi dans les épreuves, et je me demande donc si, dans la souffrance, on ne pourrait pas devenir ..

Il me faut quand même

et ouvrir les yeux,

et rester debout

Même quand j’ai envie de partir loin

Pour l’heure quelques menues obligations m’empêchent de m’en aller et je me contente d’écouter cette chanson, en + j’aime bien parce que c’est mi-français mi-arabe

« Partir loin » de 113

Comments

[Elena]

Bonjour Ambre ! Me voilà à mou tour à me promener sur ton blog et c'est ici que j'ai décidé de m'arrêter en premier... sur le sujet de la souffrance.
Je pense que la souffrance est inévitable et que le plus difiicile est de l'accepter. Ensuite, je crois qu'on peut tirer des choses, des enseignements de la souffrance pour grandir, mûrir et s'enrichir intérieurement. Évidemment, tout cela n'est pas facile...
Bonne continuation !

[fanchon 68]

on ne peut pas choisir de souffrir ou pas, on peut chosir par contre la façon de vivre cette souffrance, de l'utiliser, de la positiver... de la transcender... la souffrance idéalement ne doit pas nous mener au désespoir... ni à la révolte, mais c'est vrai que ce n'est pas facile.
La souffrance, jusqu'à présent, m'a toujours aidée à m'approcher plus de mon Dieu... Il m'aide, Il me donne les moyens de supporter, de tirer avantage de cette souffrance, ce n'est pas du masochisme, bien au contraire... mais lorsqu'on ne peut éviter la souffrance, le mieux est de l'apprivoiser... de même arriver à s'en faire une amie... En Dieu je cherche mon refuge et tout s'illumine... Il n'y a qu'avec Dieu que je peux parvenir à cela... car au sein de la souffrance, Il veut mon bonheur, le bonheur de chacun...
Mais les souffrances dont tu parles au début de ton billet sont différentes, à un autre degré et fait aussi partie de l'amour que nous avons pour nos enfants... pour l'éducation, le choix de leur avenir différent du notre comme tu le dis... cette souffrance nous aide à la tolérance, à l'acceptation de l'autre,notre enfant par exemple...
A mon avis, toute souffrance nous éduque, sauf si nous nous laissons broyer par elle...
c'est un peu difficile de trouver les mots et d'exprimer si vite ce que je ressens.

[Lung Ta]

La souffrance fait ... souffir ! ;-) quelle qu'elle soit
mais certaines sont plus "transmutables"
on nous a dit "tu accoucheras dans la douleur", et comme vu le plus souvent le bonheur d'avoir un enfant, cette douleur reste souffrance mais est souvent transcendable
le BB qui meurt trouver rarement justification

maintenant en effet chaque instant, chaque rencontre, chaque épreuve est un apprentissage, alors pourquoi la douleur ne serait pas apprentissage non plus ?

Mais je préfère chercher à "devenir" par des voies joyeuses plutôt que suffocantes
mais comme je ne suis pas doué pour choisir, je vis ce que j'ai à vivre ;-)

chaleureusement